•      Pour rester dans la thématique des concours proposés par mon cours de dessin, j’ai souhaité revenir sur le premier auquel j’ai eu l’occasion de participer.

         Au printemps 2009, Signus organisait un concours sur le thème des brasseurs bruxellois Wielemans, producteurs de la fameuse Wiel’s jusqu’en 1988.  A Bruxelles, à l’Hôtel Métropole, appartenant encore aujourd’hui à la famille Wielemans, dans un petit salon, on peut admirer les très beaux bustes en marbre des deux frères, Prosper et Edouard, ayant contribué en leur temps à la renommée de la grande brasserie. Nous avions donc à faire un dessin comportant un portrait de l'un des frères ou des deux, libre à nous de les mettre en scène d'une manière ou d'une autre, ou pas.

         Dans le souci de nous apprendre à construire un dessin depuis l’idée de départ jusqu’à la réalisation finale, le concours s’est organisé en plusieurs étapes.  Par la force des choses, les premières étapes comme l’idée de départ et la recherche de documentation, nous ont été « mâchées » : nous avions à notre disposition plusieurs séries de photographies des bustes de marbre sous différents angles et lumières.

         Le travail des vignettes (pour étudier les grandes masses d’ombre et de lumière) et celui du détail (pour décider du matériel et de la technique à employer) ont été des étapes déterminantes puisque éliminatoires. En réalité, Piet Herzeel a simplement admis les candidats qui présentaient leur travail ;-)

    Mes vignettes :

    Le travail des vignettes

         Evidemment, le but de l'exercice n'est pas de chercher la ressemblance, mais plutôt de représenter les grands volumes, très rapidement.

    Le travail de plusieurs détails :

    Le travail du détail : l'oreille

     

    Le travail du détail : l'oeil

         Ici, le but est de travailler à l'échelle finale pour trouver une technique, un outil et un support qui conviendront au résultat que l'on recherche.

    Mon dessin final :

    Prosper Wielemans

         Dans l’ensemble, les élèves du cours ont réalisé de très beaux dessins, avec beaucoup de sensibilité. De mon côté, je suis très heureuse d’avoir participé à ce concours : j’ai beaucoup appris, et surtout, j’ai été propulsée dans la passion du portrait !

         J’évoquai ce sujet la première fois par un dessin de l’un des anciens bâtiments de la Brasserie Wielemans (Vous trouverez également d'autres informations sur la Brasserie Wielemans).

         L’Hôtel Métropole à Bruxelles (les bustes sont visibles sur l’une des premières photos de cette page).

         Le concours Shackleton.

    A bientôt pour de nouveaux dessins !


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  •      Je vous présente, aujourd'hui, le résultat d'un exercice visant à apprendre la structure de la main. J'ai fait ces dessins sans rechercher de finesse, mais dans l'intention de bien comprendre comment sont faites nos mains. J'y vois toujours des erreurs, mais je ne crois pas avoir déjà dessiné des mains qui ressemblent à ce à quoi elles sont censées ressembler... J'avais toujours trouvé le dessin de mains difficile et périlleux. Hé oui, c'est qu'elles sont pleines de doigts ! Nos 10 doigts se ressemblent tous, mais ont chacun leur place, leurs proportions, leur orientation. Ne parlons pas de la paume, avec ses creux, ses bosses, ses plis et pourtant toujours en doux arrondis.

         Je ne crois pas me tromper en affirmant que les mains sont un sujet passionnant, peut être autant que le portait, pour tout dessinateur qui s'intéresse un peu à l'humain. Elles sont pleines de personnalité, et on peut y deviner un peu de la vie de chacun, parce qu'elles en sont le reflet. De mon côté, l'exercice m'a beaucoup plu, et je renouvellerai à la première occasion :-)

         J'ai profité de ce travail pour faire quelques essais d'effets de couleurs et de contrastes qui ne sont pas forcément des plus heureux, mais qui me donnent des pistes pour plus tard.


    Voici les bêtes :

    Main d'enfant au crayon graphite

    Main d'enfant, crayon graphite, juin 2010.

    Main au crayon de couleur sur papier kraft

    Main ouverte, crayons de couleur sur kraft brun, juin 2010.

    Main aux crayons de couleur rouge indien et blanc sur papier kraft

    Main, crayons de couleur sur kraft.

    Main au crayon de couleur sur papier croquis ivoire

    Main détendue, crayons de couleur sur papier ivoire.

        
    J'ai encore du pain sur la planche pour améliorer tout ça ;-)
        
    Un autre article sur une thématique proche : Un os à ronger.

    A bientôt, pour de nouveaux dessins !

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  •      Une autre planche pour le plaisir. Des oreilles cette fois. Je ne sais pas l'expliquer mais ces séries de planches me détendent, autant en les faisant qu'en les regardant. Il y quelques erreurs nuisant à la lisibilité du dessin, j'avais tout de même envie de les mettre en ligne.

    Planche d'oreilles

    Planche d'oreilles, avril 2010.

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  •      Je n'ai pas encore pris le temps d'en faire vraiment, mais j'aime beaucoup les planches. J'y ai pris goût en les découvrant, ou en les redécouvrant plutôt, par mon cours de dessin lors de certains exercices. On peut  en faire de toutes sortes, sur tout un tas de sujets. Elles servent à étudier la structure, les formes et la façon dont la lumière s'écoule sur les volumes.
        Evidemment comme j'aime beaucoup le portrait, je trouve très intéressant de faire des planches sur les visages, que ce soit les différents organes, ou des séries de visages.
         Voici deux planches, nez et bouches :

     

    Planche de nez

      Planche de nez, janvier 2010.

     

    Planche de bouches

    Planche de bouches, janvier 2010.

         Dans un tout autre domaine, même s'il s'agit toujours de planches, j'ai beaucoup d'admiration pour les herbiers illustrés, comme ceux de Claire Felloni que j'ai découverts il y a quelques de temps. Elle fait de très belles choses à l'aquarelle qui reste pour moi un médium mystérieux et presque insaisissable. Ouvrez grand vos yeux, c'est beau !

    A bientôt :-)

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  •      Bon, je dois le reconnaître, ce n'est pas facile de rendre un blog vivant, en n'y exposant que ses propres dessins, ou tout au moins, en se cantonnant à l'unique thème du dessin. Et oui, c'est qu'il faut les faire les dessins, et je ne vous mets évidemment pas les ratés sous les yeux, enfin, pas tous... Evidemment il y a des ratés, à la pelle, même, mais ça n'a aucun intérêt de les exposer ici.

         Donc, oui, je le savais depuis le début que j'aurais du mal à animer ce blog autant que je le souhaiterais... Mais il faut faire avec. Un jour j'arriverai à dessiner plus vite, mais pour le moment, j'ai besoin de beaucoup de temps pour chaque dessin, alors ça prend le temps que ça prend.

         Je n'ai pas non plus trouvé tout à fait l'état d'esprit que je voudrais transmettre via ce blog, ça viendra avec le temps là aussi.

         En attendant, je vous file un os à ronger, pour que vous ne vous morfondiez pas d'ennui en venant me voir ;-)

    Le coccyx      Os de la main
              Le coccyx, juillet 2009.                                        La main, juin 2009.

         Il s'agit d'exercices de dessin, il faudrait que j'en fasse encore beaucoup d'autres, histoire de progresser encore !

    A bientôt !

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  • Voici encore un dessin. Il s'agit d'un exercice de perspective, cette fois.

    Le Brass

    Le Brass, crayon graphite et crayon pastel blanc sur carton de récupération.
    Juin 2009.

         J'avais choisi "Le Brass" pour cet exercice parce que, dans le cadre du cours de dessin que je suis, un concours de dessin était organisé sur la thématique des brasseries de la famille Wielemans, à Bruxelles. Le Brass est l'un des anciens bâtiments de la brasserie. Il a été transformé depuis en centre culturel.

         Ce dessin ne fait bien entendu pas partie des dessins du concours, mais cela m'avait inspirée, tout simplement.

    Un article sur le concours par l'une des participantes.

    Une émission sur l'évolution du Brass. (Inauguration d'un nouveau lieu culturel à Forest. - 00:19:23.)

    Pour en savoir plus sur les Brasseries Wielemans : C'était au temps où Bruxelles brassait. Vous trouverez là plusieurs articles sur l'histoire des Brasseries Wielemans.

    A bientôt pour d'autres dessins !

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  •      Voici quelques dessins, toujours des exercices, visant à étudier l'anatomie de la tête. Ce ne sont pas mes meilleurs dessins !


    Croquis de crânes.







    Crânes. Avril 2009.
    Crayon graphite sur papier kraft.











    Croquis de crâne.






    Crâne. Avril 2009.
    Crayon graphite et crayon pastel blanc sur papier kraft.







         Puisque nous sommes dans la thématique, j'en profite pour faire un petit rappel sur les Vanités.
    Une Vanité est un tableau ou un dessin évoquant le temps qui passe, la vanité de l'existence humaine, pourtant fragile, éphémère et peu importante.
    Cette idée est souvent représentée par un crâne ou un squelette, seul ou parmi d'autres éléments, par un sablier, une bougie ou une horloge. C'est une catégorie de nature morte.

    Pour des informations plus détaillées, vous pouvez consulter la page Wikipédia : les Vanités.

         Voici un tableau apparenté aux Vanités : il s'agit des Ambassadeurs de Hans Holbein le Jeune, 1533. C'est une huile sur panneau de bois.

    Les Ambassadeurs. Hans Holbein le Jeune. 1533.


    L'apparent os de seiche présent au premier plan est en réalité un crâne ayant subi une anamorphose. On peut le découvrir dans sa véritable forme à l'aide du dos d'une cuillère.

    Pour aller plus loin, vous pouvez consulter : Wikipédia : les Ambassadeurs.



    La Vanité, en peinture, me fait immanquablement penser à ce poème de Ronsard, qui décrit si bien la beauté éphémère de la femme :


              A Cassandre

              Mignonne, allons voir si la rose
              Qui ce matin avait déclose
              Sa robe de pourpre au soleil,
              A point perdu cette vêprée,
              Les plis de sa robe pourprée,
              Et son teint au vôtre pareil.

              Las ! Voyez comme en peu d'espace,
              Mignonne, elle a dessus la place,
              Las, las ! Ses beautés laissé choir !
              Ô vraiment marâtre Nature,
              Puis qu'une telle fleur ne dure
              Que du matin jusques au soir !

              Donc, si vous me croyez, mignonne,
              Tandis que votre âge fleuronne
              En sa plus verte nouveauté,
              Cueillez, cueillez votre jeunesse
              Comme à cette fleur, la vieillesse
              Fera ternir votre beauté.


    Je pense aussi au poème de Baudelaire, dans les Fleurs du mal : Une Charogne (clic), qui se rapproche à nouveau de la Vanité.

    J'espère ne pas avoir abusé de votre patience ! J'ai essayé de faire court ;-)

    A bientôt !



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